Puebla et les environs (2)

Quelques photos et quelques mots de nos derniers we à Puebla et dans les environs.

D'abord, les ruines du couvent San Francisco à Tecali, un petit village spécialisé dans l'artisanat en onyx et en marbre - très joli, mais pas vraiment pratique à ramener dans ses valises. Du couvent il ne reste plus que quelques murs mais le site est superbe: un tapis d'herbe verte et en guise de toit le ciel bleu...

On est allé passer une journée à Jalapa, jolie petite ville à 3h de route environ entre les montagnes. On est passés par un lieu dit appelé Normandia, il y avait les vaches, il ne manquait que les pommiers! Jalapa est surtout connue pour son musée d'anthropologie: on y a découvert une belle collection de gigantesques têtes olmèques (ça date quand même de 1250 avt JC...) et de petites statuettes; et la preuve que la balançoire n'est pas une invention moderne!

Et puis la semaine dernière semaine a eu lieu la Xè édition du "Festival Internacional de Puebla". Un grand nombre d'animations sont organisées pendant 10 jours: surtout des concerts mais aussi festival de courts métrages, théâtre... C'est là qu'on se dit que l'état de Puebla doit avoir pas mal d'argent, une grande part des spectacles étant gratuits!
On a assisté à un concert de flamenco espagnol, à un concert de l'orchestre symphonique de Puebla qui a repris des airs des Beatles et la musique de la guerre des Etoiles (avec sur scène en bonus les héros de la série). On avait pris également des places pour le concert de la star de la pop mexicaine du moment, Julieta Venegas. Le soir en plein air, on s'est gelé, les gens sont arrivés en moyenne une demi-heure après le début, mais c'était sympa!

Un dernier mot sur le temps: ça y est l'hiver est arrivé... Si on arrive encore à atteindre une vingtaine de degrés la journée (30 au soleil et 15 à l'ombre), dès que le soleil s'en va les températures chutent pas très loin du zéro...






























semaine

El dia de los muertos

Beaucoup d'animations pour cette fin de semaine consacrée aux citrouilles, squelettes, fantômes et habitants de l'au-delà...
Tout autour du Zocalo, un concours de "panteones", c'est-à-dire des autels consacrés à un ou plusieurs défunts. On les décore, on y dépose des bougies, des fleurs (des oeillets d'inde - si la traduction du dico est exacte- jaunes ou oranges), des photos et des offrandes: crânes en sucre, des fruits, des petits plats, des brioches qui symbolisent le crâne et les ossements des morts, parfois aussi de l'alcool et des cigarettes. Et pas le droit de toucher à tout ça avant que les chers disparus ne se soit servis!!
Sur la pelouse du Zocalo, transformée en cimetière, ont été installées des tombes en carton. Le soir, des comédiens déguisés en squelettes sont venus l'animer sur le thème: "la mort est un songe".


Et dans un petit village à qq km de Puebla, les habitants font visiter les panthéons qu'ils ont installés chez eux, et offrent aux visiteurs des gâteaux et du chocolat chaud. Là les autels sont d'un autre genre, très blancs et beaucoup plus kitsch. Devant les maisons qui ont perdu un membre de la famille dans l'année, des pétales d'oeillets d'inde sont répandus devant l'entrée pour que les défunts retrouvent le chemin de chez eux.


Finalement le tout est très coloré, et pas du tout lugubre . Et ce n'est pas que du folklore, puisqu'on installe aussi des autels dans les boutiques, les entreprises, les administrations... On vous laisse regarder les photos du diaporama dans la colonne de droite!

Oaxaca: sauterelles, pyramides et chocolat...

On a profité de la visite de Christine pour aller découvrir Oaxaca. Il faut environ quatre heures de route pour s'y rendre depuis Puebla, et les paysages valent vraiment le voyage: après être passée au milieu des cactus, la route, assez tortueuse, surplombe la vallée...

Plutôt touristique, pas très grande, Oaxaca offre toutes sortes d'artisanat: poteries en terre noire, tissus brodés, sans oublier les spécialités culinaires: mezcal, chocolat et ... "chapulines", autrement dit sauterelles. Preuve en images, Christine et Jérôme n'ont pas hésité à goûter cette petite bête qu'on vend dans la rue; à vrai dire, ça a un peu l'odeur de crevette grise pas très fraîche, ou de saumure, et ça craque sous la dent. Enfin ils n'ont pas été malades!
On a visité le couvent Santo Domingo, converti en musée qui contient entre autres un certain nombre d'objets découverts dans les tombes de Monte Alban, comme ce superbe masque; c'est surtout son église, encore une fois supra baroque, qui est impressionnante. On s'est trouvés là à la sortie d'un mariage, avec danseuses folkloriques et mannequins sur échasses représentant les mariés qui dansaient sur le parvis de l'église.











Avant de repartir le dimanche, on s'est arrêtés à Monte Alban,l'un des sites préhispaniques parmi les plus importants du Mexique, habité par les Zapotèques; c'était aussi un centre d'études astronomiques avancées. Du haut des pyramides, on domine toute la vallée d'Oaxaca, on n'a pas regretté le voyage, d'autant qu'il a fait un temps superbe...




















Cuetzalan et San Miguel

..où on a passé un we bien rempli, à moins de 200 km de Puebla.

Sur la route, on s'est arrêtés voir une cascade; le principal intérêt consistait en fait en la présence d'un trempoline dans le parc, certains en ont profité pour faire de la "lucha libre".

Arrivés à Cuetzalan, après avoir déjeuné d'antojitos locaux aux noms imprononçables, direction le site de Yohualichan où quelques pyramides sont encore debout,
avant une ballade à cheval dans des paysages impressionants, vallonés et très verts. Heureusement les chevaux étaient plutôt calmes...


A San Miguel, où nous avons passé la soirée, c'était la fête patronale du village; au programme: danses et chants dans une église très décorée, mélange de traditions préhispaniques et catholiques avec en fond des décors aux couleurs du Mexique. Dans le village, les gens parlent encore nahuatl, et les enfants apprennent l'espagnol en allant à l'école.


Le lendemain, après avoir déambulé dans les rues de Cuetzalan transformées en marché, on part en ballade pour aller voir une cascade (qui selon notre guide d'une quinzaine d'années devait se trouver à 15 mn... plus d'une heure de marche en réalité avant d'y arriver...). On monte et on descend à travers des plants de café, des mandariniers...
En repassant par San Miguel, où la fête du village se poursuit, on assiste à la danse des voladores, qui se jettent du haut d'un mat, attachés à une corde, et "dansent" la tête en bas.


Et sur la route du retour, on s'arrête pour changer un pneu creuvé (étonnant que ça ne nous soit pas arrivé avant, vu l'état des routes...) avant de descendre observer quelques stalactites et stalagmites au fond d'une grotte.

"Dans la vie, il n'y a qu'des cactus..."

Et encore plus dans ce jardin botanique spécialisé en la matière, à 120 km de Puebla. On imaginait davantage les cactus dans le nord du Mexique, dans les espaces à la frontière des Etats-Unis, mais bon...
La réserve compte une cinquantaine d'espèces de cactus: "patas de elefantes" (on ne vous fait pas l'injure de traduire...), "asientos de suegra" qu'on appelle en France coussins de belle-mère, "viejitos", agaves, l'incontournable nopal (figuier de Barbarie) et plein d'autres aux noms moins imagés et donc moins faciles à retenir.

On l'a appris lors de notre visite, les cactus poussent très lentement, et peuvent vivre très vieux; ce vénérable "patas de elefantes" devant lequel Jérôme s'est fait photographié a plus de 1500 ans!

! Viva Mexico!


Le jour officiel de la fête nationale est le 16 septembre, férié pour célébrer l'indépendance du Mexique. En réalité, c'est pendant tout le mois de septembre que la patrie est (encore plus que d'habitude) à l'honneur. Les rues sont décorées, les gens accrochent des drapeaux à leurs voitures, à leurs maisons, les femmes se mettent des barrettes aux couleurs mexicaines dans les cheveux; on a même vu un autobus coiffé d'un sombrero rouge, blanc et vert sur le toit, et beaucoup regretté de ne pas avoir l'appareil photo avec nous ce jour-là!

Le 15 septembre au soir, c'est l'apothéose. On est allé se ballader dans le centre ville, du côté du Zocalo, pour participer aux festivités. Beaucoup de gens se sont dessinés des drapeaux sur le visage, certains sont habillés aux couleurs mexicaines...

Bien sûr, plein de choses à manger: tout autour du Zocalo, des stands de chalupas (des petites galettes de mais avec une sauce verte ou rouge), des cemitas (hamburgers locaux qui peuvent contenir une grande diversité et une grande quantité de choses), des épis de maïs, des barbes-à-papa (en français dans le texte)... Pas mal de stands aussi avec des gadgets "made in China" aux couleurs mexicaines: fausses moustaches, faux cils, sombreros. Et beaucoup d'objets qui font un max de bruit : sifflets, pétards...


Vers 10h30, le maire apparaît au balcon de l'Hôtel de ville pour lancer le "grito": après avoir salué différents états du Mexique (si, le Mexique est un état fédéral), il crie trois fois: Viva Mexico, repris en choeur par la foule. Et le tout s'achève, comme toute fête nationale qui se respecte, par un feu d'artifice devant la cathédrale.

Bref, beaucoup de bruit, beaucoup de monde et une grande ferveur populaire et patriotique. D'ailleurs ça fait davantage penser à la Coupe du monde de foot de 98 qu'aux 14 juillet chez nous...




Taxco, un village dans les nuages







Enfin, plus qu'un village, c'est une petite ville perchée dans les montagnes, au sud ouest de Mexico et à un peu plus de 4h de route de Puebla. Les façades des maisons sont toutes blanches; ça nous a fait un peu penser au Pays basque, avec la mer en moins forcement. Et comme nous y étions le we précédant la fête nationale, les rues étaient décorées de drapeaux mexicains (rouge, blanc et vert). On a même assisté à un bout de procession religieuse nocture.


Taxco c'est aussi la ville du commerce de l'argent, avec des bijoux pour tous les goûts, du pire au meilleur, et à tous les prix. On a bien aimé le Zocalo, avec son église Santa Prisca baroquissime, et le marché qui s'étale sur plusieurs étages dans la ville et où on trouve aussi bien de la nourriture que des objets en argent. Nos mollets ont bien dégusté dans les ruelles en pentes raides mais ça vallait la peine! Seul regret: que l'hypercentre ne soit pas réservé aux piétons, car la cohabitation avec les voitures dans les ruelles est parfois difficile...












Sur la route du retour, on s'est arrêté visiter le site de Xochicalco, pas très connu mais qui vaut le détour. On y a vu notamment des bas reliefs représentant le serpent à plume (plus facile à prononcer que Quetzalcoatl, ms c'est le même!). La vue sur la vallée est superbe aussi.








Le Mexique autrement ou les perles du Mexique...


Bon, à mon tour de prendre un peu la plume pour vous faire découvrir quelques spécialités et anecdotes surprenantes, et ça ne manque pas au Mexique.

Le sport au Mexique:
- Bien sûr le foot: j'espère pouvoir ajouter prochainement à ce blog les photos du Stadio Azteca. 100 000 personnes, l'ambiance doit être sympa...

- Le catch: et bien oui, un des sports national c'est le catch: "La Lucha libre". On sent qu'on touche là à l'essence de la culture populaire du Mexique: des vendeurs ambulants partout, des masques de catcheurs, des barbes à papa (les mêmes que les vendeurs ambulants viennent vendre dans les restos...), d'énormes sandwichs huileux (mais délicieux), des têtes de mort en sucre et une autre spécialité: le mètre carré de peau de porc frite dans l´huile et qui se déguste avec une sauce rouge qui dégouline sur les doigts. En gros on hurle, on boit, on mange mais l'ambiance est vraiment sympathique, même le kop boulogne local est plutot bien intentionné. Et encore une fois le spectacle est impressionnant: des gaillars de 2m avec des "Bierbuch" (=la bedaine) font des saltaux en montant sur la 3éme corde du ring; le reste c'est que du cinoche.
- Le rodéo: ambiance toujours typiquement mexicaine et le spectacle se révèle aussi impressionant, encore faut-il attendre 2h après l'horaire annoncée: c'est pas si facile de faire entrer les taureaux dans l'arène quand entre le camion amenant les taureaux et il manque deux mètres de barrières à l'entrée de l'arène. Forcément le taureau va s'engouffrer hors de l'arène et faire quelques dégats; j'ai esquivé le coup de corne de justesse... Mais quand on pense voir enfin le début du rodéo, c'est le vrai spectacle qui commence. Une dizaine de gaillards habillés en cow boy se mettent à genoux au centre de l'arène pour ....la prière du cow boy....au micro un autre cow boy hurle la prière quand en même temps surgie de nulle part, Céline Dion qui entonne TITANIC....c'est ENORME.

Passer son permis:
Et oui il faut repasser son permis au Mexique, pour cela pas besoin de monter dans une voiture un ptit examen sur ordi suffit. Une quinzaine de questions, c'est pas sorcier!
Faites le test!
Q1: combien de secondes faut il au minimum pour dépasser une voiture roulant à 98km/h?
a-5s, b-10s ou c-15s????
Déjà là, je sens que c'est pas gagné. Ca dépend un peu du contexte non?: j'ai une porsche? je suis en ville? je roule à combien? est- ce qu'une queue de poisson ça compte?? enfin bref vive les questions existentielles!Mais après ca se complique (en même temps ca devient un peu comique...).
Q2: pour indiquer sa volonté de tourner à droite faut-il:
a-tendre le bras gauche la main ouverte? b-tendre le bras gauche vers le bas poing fermé(le long de la porte)?c- bras gauche replié vers le haut et index indiquant la droite?
Finalement l'heure du verdict, après d'autres questions de même type... 11/14: en France il y a environ 40 questions et on a droit a 5 fautes... C'est sûr je suis recalé.
Mais non, "Felicitations Monsieur, vous avez votre permis, en plus vous avez réalisé un très bon score. La moyenne des résultats est plutôt de 6/14". Du coup c'est quoi le minimum? 1/14?
-5 (comme à HEI)/14???


Ouvrir un compte banquaire (dans un grand groupe international: HSBC, sans commentaires...)
Surtout ne pas se décourager: la persévérance finit par payer. Même quand les 2 premiers "conseillers clientèle" vous ont dit que c'était pas possible, et bien allez voir le troisième (juste à côté) et lui vous ouvrira le compte sans problème...

Pour finir coté musique, on a un peu du mal avec la salsa mexicaine par contre la musique populaire fait parfois penser à la Oumbes alsacienne (Heimatsmelodie pour les Lillois).
On vous a mis un ptit lien vers you tube (sur la bande de droite) d'un morceau qu'on a bien aimé.
Si vous aimez vous pouvez aussi essayer le lien suivant:
http://www.youtube.com/watch?v=U-Wdz25APqY

Veracruz: ambiance tropicale!




Retour d'un petit week-end à Veracruz, dans le Golfe du Mexique, là où Cortez débarqua avec ses troupes pour coloniser la Nouvelle-Espagne. On a été saisis par la chaleur moite et humide, une dizaine de degrés de plus qu'à Puebla!

La ville en elle-même n'est pas extraordinaire,
même si le Zocalo a ici aussi beaucoup de charme.
C'est une ville portuaire, avec le port le plus actif du pays.

Pour la plage, on a dû aller à une dizaine de km du centre, à Boca del Rio. Ce sont des plages de sable noir, et la mer était presque trop chaude elle aussi!


Veracruz est célèbre pour son carnaval: même si ce n'est pas la période, on a pu admirer quelques chars. Et le samedi soir, la ville s'est animée; feu d'artifice tiré depuis le Zocalo, et sur chaque placette, un groupe de musique et des gens qui dansent dans la rue: bamba, salsa, mambo, danzon... On sent l'influence des immigrés cubains!

Xochimilco




Direction les jardins de Xochimilco: un quartier à la périphérie de Mexico DF, qui assurait auparavant l'approvisionnement de la capitale aztèque en fruits et légumes (située plus ou moins à l'emplacement de l'actuelle Mexico). Il reste aujourd'hui de nombreuses serres, et (au moins) un grand marché de fleurs et plantes de toutes sortes.


Petite promenade bien agréable sur les canaux dans une barque colorée. Jérôme a essayé de manoeuvrer, c'est pas si évident que ça!
Les mexicains ont l'habitude d'y venir plus tard, pour déjeuner en naviguant. Comme nous y étions de bonne heure, nous n'avons eu droit ni aux mariachis, ni aux vendeurs de tacos et autres souvenirs qui vous accostent pour vous vendre mille marchandises. En revanche, on a pu profiter de la tranquillité du lieu et apercevoir des martins pêcheurs et des hérons cendrés.

Et pour reprendre quelques forces ensuite, rien ne vaut un bon p'tit déj (si si, on a bien dit p'tit déj)!!







Les environs de Puebla (1)






Samedi 12 juillet: visite de Cholula. C'est une petite ville accolée à Puebla, qui était la cité précolombienne la plus ancienne du Mexique avant que Cortes ne décide de la détruire lors de sa marche vers Mexico.

Depuis l'église Nuestra Senora de los Remedios, on a une vue superbe sur les différents volcans qui entourent Puebla: le Popocateptl, Iztaccihuatl (dite aussi la femme endormie, c'est aussi simple) et la Malinche.
Le Popocateptl, on le voit aussi très bien depuis le toit de notre immeuble. Il est recouvert de neige au sommet et par temps clair, on peut distinguer des fumerolles qui s'en échappent. On vous rassure, tous ces volcans sont surveillés de très près...

Le lendemain, direction Cacatxla, à 30 km de Puebla, cad presque 1h30 de route. Depuis qu'on est ici, on apprend à convertir différemment les distances en temps de parcours: d'abord on trouve rarement la bonne route du premier coup, ensuite les route - hormis les autoroutes- ne sont pas en très bon état, et enfin, dans les zones un tant soit peu habitées, on rencontre des dos d'âne tous les 100 m.
Bref, Cacaxtla est un site précolombien sur lequel ont été retrouvées des fresques colorées plutôt bien conservées, représentant des scènes de batailles, des hommes jaguars et des hommes oiseaux.


On a vu beaucoup de ces grands cactus appelés nopal; ça ressemble d'ailleurs étrangement à des figuiers de barbarie. Les mexicains en mangent les fruits, pelés, souvent vendus par des marchands ambulants dans les rues et les feuilles, frites ou en salade. On a essayé, ce n'est pas mauvais mais les fruits sont remplis de petits pépins.


Avant de rentrer à Puebla, on est passés par Tlaxcala pour voir la Basilique de la Vierge d'Ocotlan, "merveille du baroque churriegueresque" dixit le guide (cad ultra-baroque...). Effectivement, la façade blanche est impressionnante, et l'intérieur (que nous n'avons pas pu photographier pour cause de messe) l'est tout autant, ça dégouline d'or!

Fleurs en cascades



Ce week-end, nous avons décidé d'aller acheter quelques plantes pour fleurir notre terrasse. Nous sommes donc allés à Atlixco, charmante petite bourgade à 20mn de Puebla, et où on trouve une grande quantité de serres et de vendeurs de plantes à des prix défiants toute concurrence. Et nous avons effectivement trouvé notre bonheur, voyez la photo la voiture était pleine!!











Bon en fait, nous avons été un peu plus raisonnables...





Dimanche, nous sommes partis en excursion avec un collègue de Jérôme et son épouse; ils nous ont d'abord emmenés voir des "lagunes" formés aux pieds de volcans à une cinquantaine de km de Puebla; sur le bord des lagunes, il y avait des amas de roche volcanique blanche, très friable. On a ensuite continué jusqu'aux chutes (pas très loin de Coatepec pour ceux qui seraient susceptibles de connaître). Là, on a eu un peu moins de chance: nous avons été surpris par une grosse averse!















Les paysages, même sous la pluie, sont très impressionnants et d'une grande diversité: on est passés d'un paysage de montagne qui nous rappelait un peu la Schwarzwaldhochstrasse, à un paysage de plaine semi-désertique avec des cactus, et des arbres étranges mi-cactus mi-palmier dont il faudra qu'on trouve le nom...